Cela fait 7 fois en 12 ans que nous venons en Thaïlande. J'aime venir ici car nous vivons avec la famille. Nous sommes accueillis chez eux et nous voyons les choses de l'intérieur. A chacune de nos venues, nous voyons les changements. Depuis tout ce temps, tant de choses ont changé. Je crois que ce qui change le plus ici, c'est Bangkok. A chaque fois, nous découvrons de nouvelles tours, de nouveaux centres commerciaux, il y a eu la création du métro et de plus en plus de voitures. Les voitures, elles aussi, ont beaucoup changé, plus grosses, plus neuves. Le niveau de vie ici a augmenté en faisant augmenter les différences entre les classes sociales. Plus de riches, mais aussi, plus de pauvres. La pauvreté reste, quoiqu'il en soit très présente. On ne peut détourner le regard ni se voiler la face. Quand je suis venue pour la première fois, j'ai pris une grande claque et j'ai vu les choses différemment. Je sais que nous avons de la chance, je sais que nous sommes protégés, malgré tout. Ici, pas de récits sans la perte d'un enfant, sans la pauvreté, sans la somme harassante du travail. Notre masseuse se lève à 5h du matin pour venir travailler. 5h de trajet pour gagner de quoi survivre. Nos petites largesses n'arrangent pas les choses, mais nous donnent bonne conscience ! Ici, des ados travaillent. Il faut bien nourrir la famille. Certains serveurs ont 12-14-16 ans. Je sais que je ne pourrais pas changer les choses, je sais que mon mal au coeur ne les aide pas. Je peux simplement, d'ici, du fond de moi me dire que la vie est injuste, que nous nous plaignons pour garder nos privilèges, mais qu'au fond, nous ne sommes pas si mal que cela. Bien évidemment, en France aussi, existe la pauvreté, mais nous nous voilons la face. Alors, peut être qu'à mon retour, je me dirais que la vie est injuste, qu'il faut faire quelque chose pour aider. Peut être.
mercredi 27 octobre 2010
Tout change
Cela fait 7 fois en 12 ans que nous venons en Thaïlande. J'aime venir ici car nous vivons avec la famille. Nous sommes accueillis chez eux et nous voyons les choses de l'intérieur. A chacune de nos venues, nous voyons les changements. Depuis tout ce temps, tant de choses ont changé. Je crois que ce qui change le plus ici, c'est Bangkok. A chaque fois, nous découvrons de nouvelles tours, de nouveaux centres commerciaux, il y a eu la création du métro et de plus en plus de voitures. Les voitures, elles aussi, ont beaucoup changé, plus grosses, plus neuves. Le niveau de vie ici a augmenté en faisant augmenter les différences entre les classes sociales. Plus de riches, mais aussi, plus de pauvres. La pauvreté reste, quoiqu'il en soit très présente. On ne peut détourner le regard ni se voiler la face. Quand je suis venue pour la première fois, j'ai pris une grande claque et j'ai vu les choses différemment. Je sais que nous avons de la chance, je sais que nous sommes protégés, malgré tout. Ici, pas de récits sans la perte d'un enfant, sans la pauvreté, sans la somme harassante du travail. Notre masseuse se lève à 5h du matin pour venir travailler. 5h de trajet pour gagner de quoi survivre. Nos petites largesses n'arrangent pas les choses, mais nous donnent bonne conscience ! Ici, des ados travaillent. Il faut bien nourrir la famille. Certains serveurs ont 12-14-16 ans. Je sais que je ne pourrais pas changer les choses, je sais que mon mal au coeur ne les aide pas. Je peux simplement, d'ici, du fond de moi me dire que la vie est injuste, que nous nous plaignons pour garder nos privilèges, mais qu'au fond, nous ne sommes pas si mal que cela. Bien évidemment, en France aussi, existe la pauvreté, mais nous nous voilons la face. Alors, peut être qu'à mon retour, je me dirais que la vie est injuste, qu'il faut faire quelque chose pour aider. Peut être.
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