mardi 28 mai 2013

Formal en tête de mort

Quand j'ai vu ce tissu chez Farandole de Tissus, j'ai tout de suite pensé à Louis. C'est tout à fait son style, et j'étais, à peu près, sûr qu'il le porterait celui-là.



Modèle : Formal d'Ottobre de 01/2013.
Tissu : Tête de mort de chez Farandole des tissus.

Je suis déçue par ce modèle. Je trouve que l'encolure est un peu trop épaisse et pas allez large. Mon loulou qui a une grosse tête à un peu de mal à passer l'encolure !!!!!! Mais à part ça, il est content de son t-shirt. Tant mieux. La finition prévoyait de faire un ourlet dans le bas du t-shirt et de poser un bord cotelé aux manches. Louis a souhaité une finition plus épurée. J'ai donc passé les bords à la surjeteuse (un vrai bonheur ! ). C'est vrai que ça donne une finition plus sympa.
Le tissu a été une surprise, il est assez épais et très flexible. Je pense qu'il est agréable à porter. Il m'en reste pour mes deux autres petits gars. Je vois bien Benjamin dans ce tissu. Il serait trop mignon.

jeudi 23 mai 2013

Taille et entaille



Rien de tel qu'un nouveau projet pour me remettre en selle. Ça faisait longtemps que j'avais envie de faire un plaid en patchwork. Projet un peu inutile, mais au combien satisfaisant ! Alors, je taille mes rectangles avec une grande satisfaction.
Vous n'imaginez pas le pouvoir défouloir de ce bel instrument. Ça me défoule et je pense un peu moins en m'appliquant.
Les angoisses vont et viennent depuis que le médecin m'a dit "Mais, si Benjamin fait un œdème de Quick, vous n'avez rien sur vous" Ah oui, c'est vrai, dis donc, je n'avais pas pensé à ça moi !!! Je me pensais à l'abri puisque Ben n'a jamais eu d'autres réactions allergiques que les vomissements.
Depuis, j'ai le ventre noué, et des angoisses sont apparues durant la nuit. Vilain docteur !
Alors, je taille et j'entaille mon moral qui s’effrite au fur et à mesure que le temps passe, se battre contre les allergies, les vomissements, les nausées du à la cuisson des aliments, la maîtresse qui ne comprend rien. J'entaille mon moral sans rien laisser paraître, parce que finalement, mieux vaut ne pas entailler le moral des troupes.
Le patron de mon patchwork vient de chez elle. J'adore son travail, la simplicité de ses ouvrages. Ca me repose l'esprit pour quelques heures.
J'adore voir les enfants tourner autour de moi, se demandant si ce nouvel ouvrage ne serait pas pour eux. Ben me dit de temps en temps : "ah, y a du bleu, alors, c'est pour moi !!!!! "
Je me dis qu'il serait peut être temps que je lui fasse sa couverture à lui. Les deux grands en ont une, alors, il lui manque la sienne, celle qu'il gardera, je l'espère, quand il sera grand.

mardi 14 mai 2013

Dans quelques heures...


Dans quelques heures, je passe l'oral de mon concours d'entrée en école d'auxiliaire de puériculture. Dans quelques heures, les dés seront jetés et je pourrai enfin respirer, me détendre et attendre. En attendant, j'ai le ventre noué, comme une ado pétrifiée devant son premier oral. J'en ai fait des oraux pourtant, j'en ai raté, réussi. Je pense qu'avec l'âge, l'angoisse reste malgré une certaine sérénité. Si je rate, ce n'est pas la fin du monde. Quant même, j'aimerai le réussir cet oral, sortir la tête haute et me dire, j'ai fait ce qu'il fallait faire. Mais lorsque je regarde mon livre de révisions, je sais, que je ne sais pas tout. Tout se joue dans quelques heures et j'attend.
Nous étions 200, nous sommes 66 et 14 personnes seront prises.
Ce métier qui me tient à coeur, je l'ai déjà envisagé, je m'y vois, je sais qu'il me plaira. Je désire travailler avec les enfants, les enfants malades, ceux à qui on espère apporter du soutient, du réconfort. Peut être que ma motivation est surtout basée sur mes propres enfants. Quoiqu'il en soit, je sais que si je me sens utile aux autres, je me sentirai bien.
Alors, en attendant, je suis pleine d'espoir et je me dis, que je saurai les convaincre, que c'est ce métier qui est fait pour moi.
En attendant, je confie mon petit bout pour ces quelques heures, sachant qu'il est entre de bonnes mains.
Dans quelques heures, mon oral sera passé et je pourrais enfin souffler.

vendredi 3 mai 2013

Allergies alimentaires

Deux mots qui me terrifient rien que de les entendre ! Et bien oui, le verdict est tombé pour Benjamin. Il est sujet à des allergies alimentaires sur des produits de base. On ne sait pas encore lesquels. Il faut faire de nouvelles analyses, de nouveaux examens pour définir toutes les allergies auxquelles Ben est sujet.
Depuis que nous savons, mon cerveau va à plus de 1000 km à l'heure, oui oui, j'ai passé le mur du son !!! Je l'ai peut être même passé deux fois en deux jours. Comment gérer tout ça ???? Mon concours d'entrée en école d'auxiliaire de puériculture, comment faire si je suis prise, comment allons nous faire pour la cantine, le mercredi, que va-t-il pouvoir manger, quand mangera-t-il "normalement", comment l'aider à affronter sa phobie alimentaire, comment ne pas déséquilibrer notre famille ??? Un enfant malade a tellement besoin d'attention, les autres aussi.
Ça turbine un max. Je panique, je me calme, je pense trop. Mon petit bout, mon bébé, comment est-ce arrivé ? Comment se fait-il qu'il soit si allergique. Son niveau d'allergie est 4 fois supérieur à la norme. Le médecin m'a dit qu'elle avait rarement vu une allergie aussi développée.
Et puis, sa scolarité, est ce qu'il est capable de suivre une journée d'école. J'avais des problèmes avec sa maîtresse qui n'admettait pas sa fatigue ! " Benjamin est un fainéant " ! Imaginez le bon que j'ai fait quand elle m'a dit ça. Je vais pouvoir aller avec les résultats lui montrer que non, mon fils n'est pas un fainéant, mais juste un enfant malade. Il faut tout de même savoir que le premier symptôme d'un enfant allergique est la fatigue. Une fatigue intense et qui demande encore plus d'attention aux enfants pour pouvoir se maintenir au niveau des autres. Depuis le mois de Novembre dernier, je suis presque sûre que Benjamin a été plus absent que présent en classe. Alors, il ne trouve pas sa place, ne s'intègre pas, "tombe comme un cheveu sur la soupe " (je cite sa maîtresse) au cours d'activité dont il n'a fait ni le début et dont il ne verra pas la fin.
Nous attendons un rendez-vous auprès d'un hôpital. J'espère qu'on aura une place assez rapidement. J'ai hâte de savoir où nous allons.
En attendant, j'inspire, j'expire, je le regarde, je le dévore des yeux et je culpabilise. Suis-je fautive ? Est-ce qu'on lui a transmis tout ça ? Quelle erreur ai-je commis ? A quel moment aurais-je du faire autrement ?
Bref, la vie est en suspens pour un instant et nous retournerons bientôt dans le tourbillon fou de la vie. Ça tombe bien ces vacances finalement !!!!